Marseillais d’origine, c’est à Aix-en-Provence que Philippe Di Méo va suivre une formation d’architecture aux Beaux-Arts. Son diplôme de designer en poche, il ne tarde pas à créer, dès 1989, son agence Reso Design, et multiplie les créations et les scénographies pour des marques prestigieuses de l’univers du luxe (Moët & Chandon, Dom Pérignon, Baccarat, Christofe, Softel, Coca Cola, les parfums Guerlain, Jean-Paul Gaultier ou encore Arte)…
Ce fin gourmet qui ira jusqu’à ouvrir en 2002 un restaurant bio dans le quartier du Marais (R’aliment), aborde toutes ses collaborations avec le même décalage, la même fraîcheur d’esprit, le même appétit pour les belles histoires.
Une rencontre
C’est à Paris qu’il croise, en 2004, la route de Jérôme Foucaud. Les affinités entre l’aventurier de l’hôtellerie et le créateur multi-facettes seront immédiates et bientôt fructueuses. De nombreux projets ont depuis réuni les talents de ces deux “bêtes de travail”. Le TIGrr leur offre une nouvelle opportunité de bousculer les codes établis. Ils imaginent un espace multiple, un univers enveloppant, une Asie sensuelle et imprévisible suivant les heures.
La griffe du TIGrr
Il fallait un objet culte, qui devienne la signature du lieu, un petit objet de désir. Nous avons choisi les baguettes, symboles de la cuisine et de la culture asiatique. Des baguettes ont donc été créées, estampillées à leur extrémité du logo idéogramme à la tête de tigre. Tel un sceau, le logo tigre devient tampon, et griffe de son empreinte hexagonale papiers et autres supports. Ce cachet original marque de son vocabulaire graphique l’espace, le mobilier, des cloisons aux miroirs et jusqu’aux luminaires. Plus qu’un logotype, cet idéogramme contemporain représente un nom, un concept, celle d’un lieu unique à Megève, Saint-Tropez et Paris, d’un esprit d’équipe, d’une culture raffinée. – Philippe Di Méo.
Un des maitres du Fauve
Le designer a donc conçu l’habillage de cet espace pluriel. Le noir domine, réchauffé par des pointes de jaune safran et des touches de laiton brossé. On lui doit également l’identité visuelle du TIGrr, son logo, son emblème, sa griffe. Il a ainsi imaginé cette tête de fauve stylisée, comme un idéogramme de forme hexagonale. Une signature graphique qui emprunte au fauve son élégance et sa force, que l’on va retrouver comme une ponctuation sur les murs, comme une griffe brodée sur les coussins, les nappes et les serviettes en lin noir roulées autour des baguettes. Les luminaires également reprennent les codes du TIGrr avec des appliques hexagonales, et des jeux de miroirs en bronze.
– Les Parisiennes – Suivez-nous sur notre FanPage Facebook, Instagram et Twitter