Repris en main depuis un an par Valérie Balard, cette adresse de charme, chargée d’histoire, allie qualité et authenticité, et propose une carte enlevée qui fleure bon l’Italie et ses saveurs colorées.
Situé à deux pas de chez Castel, le Monteverdi a connu et marqué les belles heures de Saint-Germain-des-Prés. Ouvert il y a 43 ans par Claudio Monteverdi, vénitien et descendant du célèbre compositeur italien du même nom, le restaurant reçoit à la grande époque toutes les célébrités. C’est le rendez-vous incontournable des politiciens, artistes et éditeurs du quartier, qui y ont chacun leur rond de serviette.
Tombée sous le charme de l’endroit, Valérie Balard décide de renouer avec cet état d’esprit festif et chaleureux, et redonne aujourd’hui à cette véritable institution ses lettres de noblesse.
« L’âme d’un lieu touche au cœur », explique la nouvelle propriétaire du Monteverdi. Poussée par un désir d’authenticité, Valérie Balard, qui s’est illustrée pendant dix ans au restaurant L’Envue dans le 8ème, a souhaité revenir aux fondamentaux, loin des diktats de la mode.
En investissant les lieux, elle a choisi de tout conserver en l’état : les épais murs de pierre brute mise à nu, le plafond de poutres apparentes, le bar en bois ancien qui trône à l’entrée du restaurant.
Pour autant, la décoration a été entièrement repensée par ses soins : confortables fauteuils de velours tendus de tissus Hermès et Dedar, tables hautes face au bar, appliques Art Déco, sculptures en bronze et masques tribaux en bois côtoient tableaux d’époque et lourds miroirs anciens, instillant à l’endroit une atmosphère chic et raffinée. Une grande bibliothèque ancienne, entièrement restaurée, court le long de la salle de restaurant, supportant une multitude de volumes en cuir relié. Un cabinet de curiosités orne le mur principal du Salon Affaire ; dès l’hiver venu, un feu rassurant brûle dans l’âtre du Salon Cheminée. Les tables, habillées de nappes en lin blanc, sont joliment dressées de couverts dorés et de verres à pied de la Rochère de style ancien. Une kyrielle de petites lampes diverses diffusent un éclairage doux et tamisé, réchauffé par les lueurs des bougies Maria Buytaert qui se consument doucement, achevant de créer une ambiance cosy, chaleureuse et romantique, à l’élégance discrète. Les notes apaisantes du piano à queue, classiques ou jazzy, qui accompagnent les dîneurs les soirs de semaine, laissent le week-end la place à des rythmes plus entrainants.
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